Florine Balivet
Si j’en suis là, c’est que…
Je m’en suis donné la peine. Que j’ai fait confiance, et qu’on m’a fait confiance.
Ici, quand on te dit que les efforts vont payer, ils payent.
Qu’avez-vous trouvé chez XEFI et que vous n’auriez pu prévoir ?
La régularité, couplée à cette mentalité de se tenir jusqu’au bout à la décision prise.
Si on fait quelque chose, on le fait avec une vision claire, sans regarder ailleurs comment ça se passe !
À ceux qui s’interrogent sur le rôle d’assistante commerciale, Florine pourrait répondre qu’il s’agit moins d’attendre les ordres que d’ordonner toutes les attentes : « À l’agence, je suis la maman ; ils seraient perdus sans moi ! Pour certains, je suis au service achat ; pour d’autres, je suis logisticienne. Les missions d’une assistante commerciale XEFI sont très larges : je vois tout, j’entends tout, et j’ai la main sur tout. Ça va de la gestion des stocks à l’organisation des livraisons, en passant par le suivi des ventes, et le fait de connaître par cœur des références d’un SSD comme d’une sacoche ! Parfois, je fais même le café ! »
Elles se sont écoulées, les heures à s’investir et à bûcher sur les embûches d’un monde informatique foisonnant de composants. Désormais, Florine sait faire face aux demandes matérielles qui feraient grimper la tension artérielle d’un fournisseur moins connaisseur. Sa vive mémoire lui procure d’ailleurs quelques atouts dans la chasse à la mémoire vive – « ça n’a pas été simple, mais je leur ai déniché le portable à 64 Go de RAM ! » Si la gratitude envers sa vigilance peut se déposer sur ses joues – « quelques fois, j’ai même un bisou de remerciement » –, Florine laisse aussi son caractère sanguin chasser chaque nuage qui viendrait se glisser dans le ciel de la fermeté : « Je n’ai plus à me fâcher pour des process non suivis, parce qu’à présent, tout le monde s’y plie !
Quand il y a un cadre, je fais respecter ce cadre ; quand c’est “A + B”, ce n’est pas autre chose. » Issue d’un rachat, Florine dut certes remettre les pendules au fuseau XEFI pour s’adapter à son envergure et adopter ses procédures : celle qui ignorait tout des différences entre VGA et DVI se câbla ASAP aux exigences d’un groupe chez qui la fusion ne s’opère pas sous perfusion – « il y a des boîtes qui désapprennent à travailler ! Chez XEFI, je me suis retrouvée dans cette vision pragmatique, rigoureuse et ancrée aux chiffres. »
Preuve que l’essai transforme et se transforme, le changement de direction alla donc dans la sienne, celle de la côte du vallon qu’elle aime gravir avec son barda sur le dos – pour récompenser sa ténacité par de belles perspectives et une vue dégagée. Florine a perforé le contour initial de son poste afin d’explorer les horizons qu’un père œuvrant dans les transports avait amorcés, et qu’une enfance de maraîcher s’était chargée de confirmer.
Et parce qu’elle s’est fait un devoir des devis diligents, plus d’un interlocuteur est grâce à elle resté interloqué du débit XEFI – de les recevoir sous deux jours, là où d’autres accumuleraient quatre semaines d’inertie. En digne ornithologue ayant bâti une volière de quarante mètres carrés, Florine est de ces oiseaux rares qui ne se font pas voler dans les plumes ; les clients, particuliers aux sens premier et second, lui ont quant à eux fourni des occasions de démontrer qu’elle n’est pas du genre à se laisser démonter.
Ainsi, lorsqu’un fanfaron s’effarouche tant qu’il en pique un fard au téléphone, il peut être surpris de trouver derrière le comptoir ce « sacré brin de femme » sur qui l’on peut compter, et dont la part excède de loin celle du colibri : « Le prospect venait pour se plaindre, et en définitive, il nous a acheté deux postes ! On ne croirait pas à mon gabarit, mais je porte parfois jusqu’à dix commandes de la réserve à l’atelier, à travers une cour pleine d’ornières ! »
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Crédits Photos TRAFALGAR Maison de portraits et Camille Brasselet
Tel un coureur qui avait épinglé son objectif au dossard du meneur, Florine savoure aujourd’hui cette ardeur en rafale qui rafla le titre d’agence top modèle XEFI aux ténors de la catégorie : « Dès mon arrivée dans le groupe, mon but a été de dépasser l’équipe de Bourg, et on y est enfin parvenus ! Même si elle reste toujours gentille, cette compétition en interne offre du défi. »
Mais comme les challengers dans l’âme n’ont pas de plus grand rival qu’eux-mêmes, celle qui a tempéré son tempérament depuis que les aras ont succédé à la capoeira, aspire dorénavant à battre son propre temps en devenant directrice d’agence. Outre un optimisme gardé à la racine – « mon grand-père répétait souvent “elle est pas belle, la vie… !” » –, Florine a dans son arsenal cette affirmation récitée en canon qui porte ses fruits chez XEFI : « La répétition fixe la notion ! » Une maxime que ne réfuteraient pas ses perroquets colorés, et qu’elle se fait toujours un plaisir d’honorer.