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Jérémy BERTHON

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Si j’en suis là, c’est que… 
J’ai fini par arrêter de remettre en question.
Plus jeune, on se rend pas compte ; le « oui mais », c’était l’ennemi numéro un de XEFI à l’époque.
Y a pas de « mais ». T’es jeune ; si on te dit de faire ça, c’est qu’il y a une raison.

Qu’avez-vous trouvé chez XEFI et que vous n’auriez pu prévoir ? 
La relation. On ne s’imagine pas que l’entreprise soit un lien qui aille plus loin que l’utilitaire du « je travaille pour vivre ou je vis pour travailler ».

À une époque où le turnover estompe la frontière entre salariat et mercenariat, Jérémy est de ces piliers dont la fidélité se dispense de papiers :« Je n’ai jamais écrit un CV de ma vie ; je n’en ai même pas ! »

Si l’assistant des achats XEFI n’a pas rejoint l’entreprise pour jouer un coup, nul doute qu’il en aura encaissé jusqu’à en être content, dans la quête qui le mène aujourd’hui au contact des plus hauts montants.
À commencer par une prétendue voie de garage qui aurait dû effrayer le lycéen, avant de lui ouvrir la rue Bossuet : « Ma mère a voulu me faire peur en me parlant d’alternance, mais je voulais travailler tout de suite et j’aimais déjà l’informatique étant gamin. Quand j’ai dit oui à XEFI, ça a été la surprise pour elle ! »
À dix-sept ans, le futur accro au CrossFit est finalement lâché en centre-ville avec mission d’enfiler ses premières vraies pompes ; l’adolescent secoué dans sa timidité montre sa bouille, et accueille le client au lieu de faire la gargouille : « J’étais replié en arrière-boutique, à gratter de l’administratif, lorsque mon chef m’a dit “reste devant, t’es pas un monstre.” Moi qui étais hyper renfermé, je suis maintenant un grand bavard, un extraverti ! »

C’est en cinéphile invétéré qu’il s’endurcit donc aux côtés des vétérans : « quand t’es apprenti, t’as l’impression d’être entouré par des dieux qui marchent sur l’eau ». Un régime qui rappela Jérémy aux visionnages des Rocky.

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Mais plutôt que de boxer, il luttait avec les boîtes qui s’empilaient jusqu’à barrer toute circulation, et témoignaient d’une entreprise en pleine expansion : « Je passais les commandes la veille pour le lendemain, et tous les matins, je me faisais pourrir par les riverains parce que le camion bloquait complètement la rue, ça n’arrêtait pas ! »
Après un hiatus de trois ans dans le berceau de ses origines maternelles, qui le conduisit de Casablanca à des discussions autour d’une blanquette – « à chaque retour à Lyon, je mangeais avec Sacha, et ça se terminait toujours par un “alors, tu reviens quand ?” » –, Jérémy troqua l’astre marocain en faveur de son éternel : « Une fois qu’on rentre dans le giron XEFI, c’est comme un soleil ; on gravite autour. »

À peine blasé par le data center flambant neuf de sa société – « évidemment qu’on avait pris le virage avant tout le monde… » –, l’assistant achats fraîchement réintégré confirma la tendance de XEFI à laisser s’exprimer les potentiels pour accompagner sa croissance exponentielle. Servi par un humour cynique façon pilule rouge de Morpheus, Jérémy est devenu ce secours providentiel face à un avoir récalcitrant, ce Dark Knight que les franchisés appellent à l’aide pour synchroniser les bases d’articles ou s’extraire d’une mauvaise passe : « En dix-neuf ans, j’ai vu tous les problèmes imaginables. Les franchisés, ça me rappelle XEFI à ses débuts ; ça me fait plaisir de savoir que je peux prendre une heure pour leur sauver la mise. »

 

Quand il n’est pas fourré dans une salle obscure, quand il ne saupoudre pas ses PowerPoints de références qui le sont tout autant – « j’adore les memes ; je mets des photos où tu peux pas faire la différence entre des chihuahuas et des cookies » –, on est sûr de le retrouver quelque part où la logique aura été trop défiée : « Aux dernières nouvelles, 1,5 ordinateur, ça n’existe pas. Alors on a tout arrêté, et tous les matins, on partait à cinq heures pour l’agence de Lons afin de compter et rectifier les stocks… »

Parce qu’il n’a de boss à abattre que ceux de World of WarCraft, Jérémy sait qu’il pourra grimper en niveau sans rabaisser ses alter-egos : « On grandit avec l’entreprise. C’est pour ça qu’on progresse sans s’écraser les uns les autres. Et on ne pourrait pas ; on est une famille ! »
Celle qui le tira jusqu’à la ligne d’arrivée de la Spartan Race, envers et contre des crampes dont il ne reste qu’un bon souvenir : « Cette course d’obstacles, pas moyen que je ne finisse pas, en marchant, en rampant, je mets un point d’honneur à tout faire pour mériter la pizza derrière. » Celle dont les membres auront aussi musclé les siens. Celle qu’il porte à son tour, d’un allant qui ne se fissure devant rien.

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Crédits Photos TRAFALGAR Maison de portraits et Camille Brasselet