Sylviane Teil
Directriceadministrative et financière
Si j’en suis là, c’est que…
Je suis déterminée, mais surtout entourée de gladiateurs de la gestion ! Il n’y a rien de plus terrible que de manager des exécutants, et c’est pour cette raison que j’apprécie autant l’esprit d’initiative des membres de l’équipe. Ils sont pour moi une source d’énergie incroyable !
Qu’avez-vous trouvé chez XEFI et que vous n’auriez pu prévoir ?
Un dévouement et une reconnaissance totale de celles et ceux qui travaillent. Chez XEFI, il n’y a pas de touriste ! Tout le monde sait que notre contrat est d’abord un engagement moral. Cela donne du sens et nous permet de croire en la transparence.
La preuve : tous les collaborateurs ont accès à 100 % du tableau de bord !
S’il fallut une décade à Ulysse pour clore son Odyssée, pour celle qui participe à l’épopée du groupe depuis autant d’années, rejoindre la terre ou adopter un rythme de croisière n’est pas même envisagé : « On est toujours “en année de transition” ! Je trouve cela aussi drôle que stimulant ! Quand on a mis trois fois sur la table nos fonds propres pour installer le premier data center, on a sué tous les jours ! »Fière de se considérer comme un « maillon de la chaîne qui gère le risque », Sylviane manie les chiffres afin que le pilotage financier de cette DAF devienne définitivement un « non-sujet » : « Si le travail est bien fait, tout roule et il n’y a rien à y redire. » En témoigne l’entrée en scène de XEFI, à l’époque où l’ancien employeur de Sylviane s’apprêtait à tirer sa révérence et à baisser le rideau. Un seul rachat suffit pour retourner le scénario et inscrire un nouvel acte, dont le rôle promettait de s’incarner aux côtés d’une jeunesse aguerrie : « J’ai connu l’arrivée des premiers mails, alors j’avais déjà pas mal d’ancienneté ! En arrivant chez XEFI, j’ai eu l’impression d’atterrir sur une planète de bébé : ça avait un pouvoir vraiment rajeunissant ! J’ai accueilli ce nouveau théâtre avec beaucoup de curiosité. »
Au-delà de la finance, Sylviane pratique la plongée dans toutes les mers du monde ; alors, que les fonds soient bancaires ou marins, troubles ou plus clairs, l’imprévisibilité similaire à son métier lui offre ce mérite de mettre sans cesse à l’épreuve son adaptabilité : « La panique, c’est la mort. C’est interdit sous l’eau. Il faut avoir une maîtrise de soi, parce que la mer n’est pas un élément prévisionnel. » De retour sur la terre ferme, Sylviane préfèrera peut-être rester dans les gradins pour encourager ses collègues en baskets – « je travaille avec des fous de sport, et j’adore les regarder se dépasser », – c’est bien sur le terrain que la « bac moins un » s’est appliquée à « percer tous les plafonds de verre », passant du service d’administration et de comptabilité au titre de directrice financière.
L’ambition qu’elle a affermie chez XEFI l’a certes rendue « légère » – « la confiance, ça donne des ailes ! » –, Sylviane veille à relever chaque défi sans qu’aucun ne s’encombre d’orgueil ; souvent à l’origine d’une défiance et de trop grands écueils : « Je dis toujours aux candidats que l’orgueil est un très mauvais conseiller, parce qu’il nous coupe des gens et surtout de la réflexion. Ça empêche de sauter dans le bain. C’est seulement quand on fait confiance que tout devient limpide. »
Consciente que la réflexion tue l’action, Sylviane oeuvre à ses missions bien au-delà du cadre, tout en se plaisant à troquer le credo de la rapidité contre de longues heures passées entre les peintures et les sculptures des musées. Une affection qu’elle partage avec ses grandes soeurs toutes deux investies dans l’art et la culture ; un effort d’arrêt et de contemplation qui nourrit ses sentiments et leur donne une autre tessiture : « C’est ma manière de rééquilibrer le cerveau et d’ouvrir les chakras.
Je peux me laisser inspirer par un instant, une parole. Grâce à mon environnement de travail, grâce à mes proches et à mon époux qui rayonne d’humour, je suis heureuse de vieillir parce que, chaque jour, je me sens un peu moins bête. » Les nombres règnent sur son métier mais ne sauraient finalement détrôner la somme des expériences que la vie lui a permis d’amasser. Loin des esprits trop cartésiens, la directrice financière continue donc de bâtir une carrière singulière dont la satisfaction se passe d’être déchiffrée.
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Crédits Photos TRAFALGAR Maison de portraits et Camille Brasselet